UN HUSSARD DANS LE DESERT

Nicolas Dupont-Aignan

CLASH TOUS RISQUES

 

« Je le répète, Patrick Cohen n’est qu’un cireur de pompes de la Macronie » martèle Nicolas Dupont-Aignan lors de son passage à l’émission « C’est à vous » face à son interviewer qu’il juge partial et aux ordres du pouvoir. La meneuse de débat, Anne-Elisabeth Lemoine prend la défense de son journaliste et exige des excuses du député de l’Essonne que ce dernier refuse de donner provoquant ainsi son exclusion du plateau……

Depuis ce « clash » en direct, Nicolas Dupont-Aignan ne cesse faire le « buzz » comme on dit, s’attirant les foudres de certains mais également l’approbation d’autres qui le soutienne face à un monde hypocrite et politiquement correct….

Le député de la 8 -ème circonscription de l’Essonne a bien compris qu’il était important de faire parler de soi, aussi bien en bien qu’en mal pour exister sur la planète politico-médiatique et on peut dire qu’à ce jeu là il réussit plutôt bien…

Mais ces clashes à répétition sur les plateaux télés qui constituent sa « marque de fabrique », s’il lui confirme une notoriété importante ne constitue pas cependant l’émergence d’une quelconque capitalisation sur l’échiquier politique aussi agité soit-il……

L’ancien maire d’Yerres (Essonne) a décidé de se lancer dans la grande bataille des élections européennes qui auront lieu peu avant cet été et espère bien être élu à Strasbourg pour pouvoir mieux fustiger cette « Europe » inféodée aux diktats de Bruxelles comme il le répète si souvent….

Les premiers sondages le plaçaient aux alentours des 8 % d’intentions de vote mais au fil du temps, ce score flatteur s’est peu à peu érodé, probablement chatouillé par d’autres mouvements protestataires qui lui ont volé la vedette jusqu’à le faire descendre en dessous de la barre des 5 % qui constitue la ligne de flottaison pour obtenir des élus….

D’où ce stratagème astucieux de rebondir grâce à ses frasques télévisuelles et à l’appui de réseaux sociaux complices pour mettre en exergue la tentative des « puissants » de vouloir étouffer la voix des opposants déterminés comme lui...

 

 

LE VIRUS DE LA POLITIQUE

 

Nicolas Dupont est né le 7 mars 1961 dans le cossu XVème arrondissement de Paris. Fils de Jean-Louis Dupont, courtier en vins né en Algérie Française et de Colette Aignan, issue d’une longue lignée de viticulteurs champenois, on peut dire que le député de l’Essonne est né avec le sang de la vigne dans ses veines…

C’est le petit dernier d’une fratrie dont les ainés ont vu le jour au lendemain du deuxième conflit mondial. Mais lui l’enfant des années 70 qui ne va tarder à connaître les premiers soubresauts de la « crise » acquiert très rapidement une conscience politique.

Alors que d’autres garçons de son âge vont fumer en cachette ou courir dans les « surboums », lui entame une précoce vocation politique, dès 1974, il se déclare Gaulliste et soutient un de ses plus fidèles serviteurs : Jacques Chaban-Delmas, ancien premier ministre progressiste mais qui sera, « trahi » par le « pompidolien » Jacques Chirac qui préfèrera pactiser avec Giscard, futur président….

Nicolas Dupont dont le patronyme est jugé à tort comme le plus courant en France (alors qu’il n’est que le 28 -ème, loin derrière Martin, Bernard ou Lefèvre, ndlr qui porte le même nom que son sujet) décide de prendre comme nom d’usage Dupont-Aignan (qui est le nom de jeune fille de sa mère, elle-même fille d’un aviateur héroïque de la Grande Guerre), ce qui lui permettra a posteriori de se faire surnommer « NDA », à l’instar des JJSS, NKM, DSK ou VGE qui ont « percé » dans la sphère politique…..

Elève studieux de la bonne bourgeoisie parisienne, il poursuit le cursus idéal pour endosser la panoplie du professionnel de la politique : Sciences Po et bien sûr l’ENA, promotion 1987-89, « baptisée » : « Liberté-Egalité-Fraternité », il y côtoie quelques condisciples qui ont comme lui des velléités politiques : Jean-François Copé, Renaud Dutreil ou encore Sylvie Goulard qui seront tous ministres contrairement à lui….

Sorti de la prestigieuse école de la rue de l’Université en qualité d’administrateur civil, il ne va pas tarder à rejoindre les cabinets ministériels, il deviendra le collaborateur de François Bayrou, au ministère de l’Education nationale puis de Michel Barnier, futur négociateur du « Brexit » entre autres…

Adhérent logique du RPR depuis sa création en 1976, le jeune Nicolas décide de se jeter dans l’arène politique à l’aube des années 90. Il jette son dévolu sur une terre de la banlieue sud-est de Paris, située en bordure de la forêt de Sénart et dans le département de l’Essonne : Yerres……

 

YERRES, AUJOURD’HUI ET DEMAIN

 

Ah, Yerres, coquette station de villégiature située à vingt kilomètres de la Capitale, limitrophe du Val de Marne mais intégrée à l’Essonne en 1968. L’urbanisation y a été sensible dès le milieu des années 50 avec les premières barres d’immeubles, mais il existe un cœur de village dont les alentours inspirèrent le peintre Caillebotte….

Mais ce chef-lieu de canton est aussi à l’époque une des villes les plus endettées de France : les ambitions mégalomaniaques de l’ancien maire RPR de la commune, Michel Prats qui faisaient partie d cette génération de « cadets de la Droite » révélés en 1983 en constitue la principale raison de cet état de fait. Promoteur d’un projet démesuré : le « triton », sorte d’Aquaboulevard du sud parisien qui ne rencontrera pas du tout le succès escompté précipite les finances de la ville dans le rouge et le bouillant maire vers la sortie en 1989.

Son prédécesseur puis successeur, le socialiste Marc Lucas hérite d’une situation calamiteuse et ne parvient pas à stopper l’hémorragie provoquée par cette dette gigantesque d’un montant de 45 millions de francs !

Il est clair que c’est le contribuable Yerrois qui va devoir régler en grande partie l’addition et ce, durant une longue période….

C’est là que le RPR décide donc de parachuter Nicolas Dupont-Aignan, 34 ans qui malgré sa toute fraîche implantation réussit à ravir la mairie au sortant malgré l’annonce d’un programme de rigueur budgétaire sévère.

Lors de son premier mandat, Nicolas Dupont-Aignan réussit à réduire la dette à 34 millions tout en augmentant la taxe d’habitation de 46 % la première année…

Il pratique avec maestria un management municipal rigoureux tout en mettant en exergue une véritable politique en faveur de l’environnement et de la qualité de vie….

Mais les habitants de Yerres n’en voudront pas au « père la rigueur » qu’ils ont élu puisqu’ils le rééliront en 2001……mais il sait que son implantation locale réussie doit l’animer d’ambitions plus large comme celle d’un mandat national…

 

1993 est une année noire pour la Gauche française qui connait alors la plus grande bérézina électorale de son histoire lors des législatives : seule une cinquantaine de députés socialistes sortants échappent au couperet. En Essonne, deux députés sortants sauvent de justesse leurs sièges : dans la 1 ère Circonscription (Evry-Corbeil), Jacques Guyard est difficilement réélu face au maire de Bondoufle, Henri Marcille tandis que dans la 8 -ème circonscription (Montgeron) Michel Berson, maire de Crosne profite des luttes fratricides à droite, entre le sulfureux Alain Josse, ancien cadet prometteur de la droite, un des « piliers » du système Dugoin et une de ses adjointes UDF pour regagner le Palais-Bourbon….

Pendant ce temps, Nicolas Dupont-Aignan ne sollicite pas d’autres mandats, comme celui de conseiller général du canton du canton d’Yerres créé en 1976 (composé des deux communes Yerres et Crosne) et représenté depuis par le socialiste Albert Galhaut, qui tourne en dissidence et qui sera battu en 1994 par…Michel Berson !

 

MONSIEUR LE DEPUTE

 

A contrario, 1997 va être une année providentielle pour la gauche qui va profiter de l’acadabrantesque dissolution déclenchée par Jacques Chirac, président de la République sous les « bons » conseils de Dominique de Villepin…On connait la suite : l’écrasante majorité de droite de 1993 est défaite par une gauche qui n’en demandait pas tant, toutefois aidée par de nombreuses triangulaires orchestrées par le Front National….

Cependant, l’Essonne se démarque en permettant à deux députés de droite de ravir leurs sièges aux socialistes sortants : dans la 5 -ème circonscription (Gif-Orsay), Jean-Marc Salinier, élu lors d’une élection partielle en 1995 liée à l’élection de Michel Pelchat au Sénat, perd son siège au profit de Pierre Lasbordes tandis que dans la 8 -ème circonscription (Montgeron), Michel Berson, « rescapé » heureux de 1993 trébuche de 60 voix face à …Nicolas Dupont-Aignan. Ce dernier confirme ainsi son parachutage réussi deux ans plus tôt tandis que le premier trouvera un lot de consolation en prenant la tête du Conseil général l’année suivante…….

Dupont-Aignan rejoint donc le palais-bourbon et acquiert une certaine notoriété grâce à son exploit face au sortant socialiste élu sans interruption depuis 1981. La 8 -ème circonscription créée en 1988, issue de la partie nord de l’ancienne 1ere circonscription compte cinq communes : deux à droite (Brunoy, Yerres) et trois à gauche (Vigneux, Crosne, Montgeron), un peu plus de 106 000 habitants et offre la juxtaposition entre des quartiers cossus et des cités sensibles….

On peut alors penser que la voie ministérielle en cas de victoire de la droite lors des prochaines échéances lui permettra de rejoindre le club des « députés essonniens de droite devenus ministres » comme le sont alors où le deviendront : Jean de Boishue, Nathalie Kosciusko-Morizet, Pierre André Wiltzer ou encore Georges Tron.

 

FRANC TIREUR

 

Mais le futur « NDA » n’est pas un bon petit soldat du RPR et va rapidement prendre des chemins parallèles à une droite qu’il ne cesse de fustiger, accusée de connivence avec le PS (La future UMPS dénoncée par Marine Le Pen, tiens, tiens…).

Celui qui se déclare « Gaulliste » même s’il est né en 1961, après tout pourquoi pas : « tout le monde a été, est ou sera gaulliste » comme dit l’adage, va se trouver le combat de sa vie politique : « le souverainisme », pour être plus clair rejoindre ceux qui « ont mal à la France » ce beau pays qui risque de passer à trépas à cause d’une Europe Bruxelloise pondant des traités scélérats visant à étouffer chacune des nations qui la compose, dixit NDA….

Attiré par les dissidents Pasqua et Seguin, pourtant figures incontournables du RPR mais également par Jean-Pierre Chevènement, le plus gaullien des socialistes qui ne veulent pas d’une Europe castratrice, il tente de défricher cet espace qu’il juge porteur….

C’est l’aventure du RPF, qui rappelle celle du parti « gaulliste » de l’après-guerre, partisan de l’indépendance de la France face à l’ogre Américain à une période de reconstruction du pays qui finira par adhérer au rêve d’union de l’Europe, prônée par Schumann et Monnet. Mais le franc-tireur Dupont-Aignan n’aime pas appartenir à une chapelle, ou du moins à une chapelle dont il n’est pas le vicaire……

Il continue de ratisser sa circonscription, travaille en famille puisque c’est son épouse l’avocate Valérie Vecchierini qui va lui servir d’attachée parlementaire pendant 20 ans jusqu’à la nébuleuse « affaire Fillion » qui va interdire aux parlementaires de travailler « en famille », NDA devra se plier à la règle comme bien d’autres parlementaires. « C’était la seule façon de nous voir » se défendra le futur ex-maire d’Yerres et père de deux filles, conscient que ses occupations politiques sont chronophages et peu adéquates à mener une vie de famille normale….

En 2002, le « cataclysme » du 21 avril rapproche Nicolas Dupont-Aignan de l’UMP naissante, fusion du RPR avec une grande partie de l’UDF. Mais l’esprit dissident inonde à nouveau le maire de Yerres qui ne tardera pas à rompre avec la majorité de droite pour voler de ces propres ailes. Cette rupture ne l’empêche cependant pas d’être réélu constamment et toujours avec des scores toujours plus confortables…

Le franc-tireur n’hésite cependant pas à encourager la carrière de collègues de droite, dont celle de Serge Poinsot, qui l’avait pourtant affronté aux municipales de 1995 à Yerres mais qui finira par se faire élire maire de la commune voisine de Vigneux-sur-Seine en 2001, mettant fin à 42 ans de communisme municipal ! Ou encore, François Durovray, d’abord élu Conseiller général de Yerres qui met fin à 25 ans de suprématie socialiste puis à Montgeron pour devenir Président du Conseil général de l’Essonne en 2015, sonnant le glas de la gouvernance socialiste du département depuis 1998….

Après la victoire de la droite qui restera 10 ans au pouvoir de 2002 à 2012, le député de l’Essonne aurait pu récupérer un « maroquin » qui constitue souvent l’apogée d’une carrière politique ambitieuse mais il n’en sera rien, il va créer son propre mouvement « Debout la France » et va se présenter deux fois à l’élection présidentielle avec des scores plutôt modestes : 1.9 % en 2002 et 4.7 % en 2012.

Il résiste une fois de plus au changement de majorité en 2012 en Essonne tout comme Franck Marlin avec qui il partage une certaine longévité (15 ans pour lui contre 17 au Maire d’Etampes) et Nathalie Kosciusko-Morizet qui ne va pas tarder à se lancer (sans succès) dans la bataille des municipales dans la Capitale….

 

LE GARS DE LA MARINE

 

Se voulant « l’incorruptible » d’un système politique qu’il trouve vérolé et dont aucun leader ne trouve vraiment grâce à ses yeux, hormis en 2017 où il surprend l’ensemble du monde politique en souhaitant un rapprochement avec Marine Le Pen qu’il ne trouve pas d’extrême-droite et dont il souhaiterait devenir le premier ministre en cas de victoire. Rien que ça !

Après avoir snobé le Sarkozysme et le Hollandisme, il voit poindre à l’horizon un OVNI politique qui s’appelle Emmanuel Macron, héraut moderne d’un libéralisme assumé et dont le risque d’arrivée au pouvoir est autant probable que dangereux selon lui.

Mais l’alliance saugrenue entre deux atypiques qui d’ordinaire peine à conclure des alliances fait rapidement « pschitt » à la suite de l’élection de leur nouvel ennemi commun… Le « roitelet » de Sénart rompt ses éphémères fiançailles avec la « Dame de Montretout » ….

Mais entre-temps, cette tentative de rapprochement a provoqué une série de départs au sein de « Debout la France » dont celle notamment de Dominique Jamet, le célèbre éditorialiste politique….

Avec l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron et les législatives qui arrivent qui risquent de donner une large majorité aux « Marcheurs », beaucoup ne donnent pas cher de la survie politique de Nicolas Dupont-Aignan mais une fois de plus, le député de la 8 -ème circonscription de l’Essonne résiste au rouleau compresseur du parti présidentiel : bien que distancé au premier tour, il arrive à surmonter son handicap au second, sauvant les meubles comme son acolyte de la 2 -ème circonscription : Franck Marlin.

Mais comme ce dernier, la loi sur le nom cumul des mandats locaux et nationaux votée sous François Hollande les obligent à quitter leur fauteuil de maire, qu’ils occupaient l’un comme l’autre depuis 1995.

 

 

LE SPLEEN DE L’AMOUREUX DE LA FRANCE

 

La mort dans l’âme, Nicolas Dupont-Aignan confie les clés de la mairie à son adjoint et Co-conseiller général, Olivier Clodong, un géant au parcours éclectique qui d’ailleurs va prendre quelque peu ses distances avec lui à la suite du rapprochement avec la fille de Jean Marie Le Pen.

La première année du Macronisme est bienveillante voire insolente de réussites, anesthésiant au passage toute forme d’opposition aussi modeste soit-elle. Mais la deuxième année est devenue pleine de soubresauts qui fragilise un pouvoir qui connait les difficultés d’un tel exercice. La droite traditionnelle, encore forte au niveau local mais « plombée » par un leader contesté, Laurent Wauquiez reste inaudible, laissant le champ libre aux « opposants » déclarés au pouvoir en place : le Rassemblement national (ex FN) et bien sûr la France Insoumise.

Mais le patron de « Debout la France » n’est pas en reste, il espère bien compter sur l’échiquier politique, en incarnant une droite cohérente (a contrario des Républicains, dont une grande minorité se reconnait dans la Macronie) et qui compte bien surfer sur la vague de mécontentement grandissante. Son arme « fatale » : la communication. Faire parler de soi, ce qu’il fait en se faisant ou étant invité sur toutes les ondes de façon récurrente, bien qu’il joue (comme les Le Pen) sur la victimisation : « on ne m’invite pas ».

Il est bon « client » pour les médias, arrive à faire le buzz comme notamment dans « On n’est pas couché » où il arrive même à faire sortir de ses gonds le pourtant sarcastique Laurent Ruquier : « Taisez-vous, Monsieur Dupont-Aignan !», ce dernier ayant raillé les « bobos nantis des beaux quartiers qui ne connaissent pas les réalités des « quartiers » que lui le député de base fréquente au quotidien dans sa circonscription. Intolérable pour le gosse des HLM du Havre devenu un animateur vedette avec le cœur à gauche mais…le portefeuille à droite. ….

Outre sa capacité à fustiger ses adversaires, à dénoncer les politiques qu’ils jugent nauséabondes, à coup de « Y’a qu’a, il faut… », il compte bien amener vers lui les « modérés » du Rassemblement national et les « vrais de vrais » des Républicains.  

 

GILET JAUNE ET TRIANGLE POUR CAUSE DE PANNE

 

Mais les sondages flatteurs du début d’année vont laisser la place à une plus grande incertitude, la faute provenant de plusieurs facteurs : le premier est bien sûr le conflit des « gilets jaunes » qui va placer le pouvoir en grande difficulté mais également son opposition qui va tenter de les « récupérer » mais sans succès, bien que le « GJ » Benjamin Cauchy vient d’annoncer qu’il souhaiterait rejoindre « DLF ». Après plusieurs « loupés » avec certains colistiers pressentis ou des rapports parfois difficile comme l’ancien député maire de Rambouillet Jean-François Poisson et les dérives télévisuelles de l’ancien maire de Yerres finissent par brouiller son image pour n’atteindre que la ligne d’éligibilité dans les sondages, c’est à dire 5 %. Bref l’infatigable optimiste redresseur de torts de la vie politique peine à retrouver sa représentativité sur l’échiquier….

S’il échoue aux européennes de mai, il pourra toujours retourner pantoufler comme « non inscrit » à l’assemblée nationale et continuer à fustiger les « cireurs de pompes « de la Macronie qui l’empêche d’arriver à ses fins, avec la désagréable impression de rester un éternel voyageur sans bagages qui reste sur le quai de la gare en attendant un train qui n’arrive jamais, celui qui lui aurait permis de voyager en première classe il y à quelques années s’il avait joué plus collectif…….