L'ANGOISSE DES DEUX FINALISTES AU MOMENT DES PROLONGATIONS

Philippe Dupont

 

Editorial du 7 octobre

 

La Politique c’est comme le Football : c’est tout sauf une science exacte : tant que l’arbitre n’a pas sifflé la fin du match d’une compétition cruciale, il n’y a aucun vainqueur et les pronostics comme les sondages bercent parfois de désillusions quelques joueurs trop confiants…

Dimanche dernier, à l’issue du résultat du 1er tour de l’élection présidentielle qui se tenait au Brésil, les électeurs du grandissime favori  « Lula » ont accusé le coup en apprenant que l’ancien président devrait jouer les prolongations (pas forcément anormales dans un pays ou le Football est roi) face au sortant Jair Bolsonaro, pourtant donné battu dès le 1er tour par les instituts de sondages au cours de la Campagne…

Certes, Luis Inacio Da Silva Lula, dit “Lula” est arrivé en tête avec 48 % des suffrages, devançant de plus de 6 millions de voix son adversaire mais Jair Bolsonaro , avec ses 43 %, a dû être agréablement surpris et peut même se permettre de rêver à l’éventualité d’une réélection d’ici le second tour qui n’aura lieu que dans un mois…

En effet, ce « premier tour » est bien une heureuse surprise pour lui comme ce fut également le cas en 2019 où il était alors loin d’être le favori pour finalement l’emporter au second…. Bénéficiant à l’époque d’un « dégagisme » d’une classe politique jugée corrompue (avec notamment la destitution de Dilma Rousseff, successeure de Lula)… 

Il est clair que le « très clivant » Jair Bolsonaro possède désormais un solide « socle électoral » qui lui aura finalement permis de réduire l’écart annoncé avec son adversaire Lula et qui annonce un scrutin forcément serré au second tour.

Paradoxalement, son mandat aura été marqué par sa gestion cynique et désinvolte de la crise sanitaire qui a coûté la vie à près de 700 000 de ses compatriotes sous prétexte de maintenir le « cap économique » mais qui n’a fait qu’engendrer l’amorce d’une récession sévère accompagnée du retour de l’extrême pauvreté chez certaines couches de la population,  sans oublier le désastre écologique (marquée notamment par la déforestation outrancière de l’Amazonie, d’où son surnom de « Capitaine Tronçonneuse ») n’a finalement pas été pris en compte par une grande partie des électeurs et n’a pas provoqué non plus une abstention massive car le vote est ici obligatoire mais sans pour autant provoquer un « vote blanc »…

Tandis que Lula, Président entre 2003 et 2011 prônait surtout le retour à un « Etat plus social »  dont il fut d’ailleurs le chantre, notamment en développant un système d’aides, le « Auxilio Brasil » qui permit à une frange non négligeable de la population de sortir alors de la misère, mais également le retour à une politique environnementale maitrisée sans oublier un rétablissement de bonnes relations diplomatiques avec le reste du monde, Bolsonaro lui n’a cessé de taxer son adversaire de « repris de justice » et de « corrompu » du fait de sa récente sortie de prison…ce qui pourrait expliquer plus un vote contre Lula que pour Bolsonaro (le principe de « la peste contre le choléra »)….

Celui que l’on a surnommé le « Trump Brésilien », autant à l’aise que son modèle nord-américain, dans l’art de la Com, des Fake News, ayant su utiliser avec maestria le pouvoir ravageur des réseaux sociaux , usant de brutalité avec ses propos concernant aussi bien les minorités de son pays que vis-à-vis des partenaires étrangers (avec son art de l’invective bien peu diplomatique) a donc réussi faire le « buzz », tout en mettant un peu « d’eau dans son vin » durant la Campagne, se montrant moins excessif, ce qui a pu amener vers lui des électeurs indécis…

Ce pays fédéral, le plus vaste d’Amérique du sud,  grand comme seize fois la France et peuplé de plus de 200 millions d’habitants est devenu au fil du temps un membre influent des BRICS, ces pays émergents dont certains, à l’instar de la Chine et de l’Inde se placent à présent dans les dix premières puissances mondiales pour le PIB (2e pour la Chine, 6ème pour l’Inde et 9ème pour le Brésil, ndlr), riche de nombreuses matières premières et d’un potentiel industriel important mais dont les disparités entre les « états » en interne sont  vertigineuses (notamment entre le Nord et le Sud du pays)…

Un autre danger plane autour de ce scrutin désormais incertain, c’est l’attitude qu’adoptera Bolsonaro s’il perd le scrutin : acceptera-t ’il de bonne grâce la passation de pouvoir ?

Lui qui continue d 'être nostalgique de la période de la « dictature » qui sévit entre 1964 et 1985 et qui, même s’il se plie à l’exercice démocratique, persiste à souhaiter l’élimination de ses adversaires politiques, à commencer par son principal challenger, dont tout le sépare, lui l’ancien officier recyclé en député conservateur qui a viré progressivement vers l’extrême-droite et l’ancien métallo devenu leader syndical qu’il accuse d’être arrivé en tête grâce aux électeurs « analphabètes » du Nordeste d’où l’ancien président est originaire..

Donc, un combat âpre avec échange de mauvais coups risque d’être omniprésent pendant ce long intermède d’entre deux tours. Quand Lula a reçu le soutien (timide) de Simone Tabet, arrivée en troisième position et de Ciro Gomes, candidat du Centre Gauche, Bolsonaro peut compter sur le soutien du Juge Moro, un petit candidat qui n’est autre que celui qui avait « envoyé » Lula en prison… ainsi que du ralliement de plusieurs gouverneurs récemment réélus des états du sud….

En définitive, une « prolongation » riche en suspense électorale dont l’issue demeure plus incertaine que jamais, où le vainqueur pourrait l’emporter grâce aux « tirs au but » voire à la « mort subite »…  Un tel scenario entre nos deux équipes, l’une rouge, l’autre rouge et verte n’est pas à exclure et qui met en évidence deux visions totalement opposées du Brésil et de son avenir….

 

 

LE COUP DE LA PANNE

 

Editorial du 17 Octobre

 

Avez-vous déjà fait le « coup de la panne » ? Probablement oui, si vous êtes un dragueur du dimanche, même si ce principe de séduction est un peu éculé de nos jours…

Quoique... depuis quelques temps, cette technique de drague a pu connaitre une seconde jeunesse grâce (ou plutôt à cause) des longues files d’attente constatées aux abords des stations-services provoquées par des automobilistes dont la jauge tutoie dangereusement avec la « réserve »…

Eh oui, cette France de l’automne 2022 est à sec faute de carburant… D’où, ces files interminables de voitures assoiffées. Du jamais vu, peut-on entendre par ci par là.

Ah bon ? . Pas vraiment, ce genre de mésaventure pénible n’est qu’une énième rediffusion d’autres épisodes qui se sont déroulés depuis plus de 50 ans. En effet, depuis 1968 (où le conflit atteint son apogée), de nombreux mouvements sociaux ont bloqué nos raffineries asséchant de facto nos stations-services et provoquant une paralysie du pays….

Le blocage le plus intense eut lieu en 1968 avec l' un des plus grands mouvements sociaux de notre histoire moderne. En effet, 9 millions de personnes descendirent dans la rue, cessèrent le travail, y compris dans les raffineries et dans tous les dépôts existants (à l’époque plus nombreux qu’aujourd’hui), mais les manifestants privés d’essence et de transports (tous en grève), devenus des piétons, arpentèrent ardemment le bitume pour réclamer un changement de société….

Déjà, en arrière-fond de ces blocages, une série de revendications politiques et syndicales face à un pouvoir qui voulait bien négocier mais pas avec la chienlit, ce qu’il fit avec les partenaires sociaux en gravant dans le marbre le premier « Grenelle » , du nom d’un long et fastidieux accord signé à l’hôtel éponyme et qui permit de débloquer la crise....

Cela redonna le privilège à de nombreux manifestants de redevenir des automobilistes comblés et de ranger au placard, du moins pour la majorité d’entre eux, leur aversion envers un Régime ébranlé pour finalement conforter celui-ci lors d’une dissolution provoquée par un De Gaulle qui signa toutefois là son baroud d’honneur avant de quitter le pouvoir un an plus tard…

Cependant, d’autres épisodes ont suivi dans cette France qui n’allait pas tarder à faire ses adieux aux « Trente Glorieuses » permettant aux organisations syndicales de pouvoir imposer une nouvelle pression au pouvoir en place, notamment avec le premier choc pétrolier de 1973-74 provoquant une grande pénurie de carburant face à des consommateurs gourmands qui découvraient alors comment « chasser le gaspi » et surtout de se résoudre à admettre qu’ « En France, on n’avait pas de pétrole, mais on avait des idées »…

Cette « arme fatale » du blocage des raffineries s’est donc réitérée jusqu’à nos jours, s’opposant toujours frontalement à une quelconque réforme jugée inacceptable : telle l’instauration du « permis à points » en 1992 qui provoqua la colère des routiers qui bloquèrent les routes en pleine période de vacances tout en provoquant le non-approvisionnement des stations-services…ce qui incitera le gouvernement de Pierre Bérégovoy à envoyer l’armée pour débloquer la situation.

Les routiers recommenceront un nouveau coup de force à l’hiver 1997, provoquant de nombreuses échauffourées dans les stations-services, où certains automobilistes en viendront carrément aux mains, excédés par cette pénurie imposée une fois de plus…

Le début du XXIème siècle sera toutefois marqué par d’autres conflits d’ampleur comme celui de 2010, quand la réforme des retraites (déjà) voulue par Nicolas Sarkozy provoquera le même phénomène, incitant le locataire de l’Elysée d’avoir recours à la réquisition de certains salariés par voie d’huissier car plus de 5000 stations-services étaient complètement à sec. Finalement, la situation se régularisera et le passage de la retraite à 62 ans sera finalement adopté…

Son successeur, François Hollande connaitra le même genre de blocage en 2016 avec la loi-travail (dite « El Khomri ») qui provoquera quant à lui, le blocage des raffineries et celui des centrales nucléaires pour finalement voir la loi adoptée avec le passage en force : le 49.3…(déjà)…

Enfin, en 2019, Emmanuel Macron tentant (déjà) de faire passer son projet de réforme des retraites va déclencher un mouvement social d’ampleur, avec le blocage de la quasi-totalité des raffineries, sans oublier la tentative de supprimer l’exonération de taxe pour le gazole non routier voulue dans le cadre de la transition énergétique qui avait provoqué un an plus tôt le « mouvement » inédit des « gilets jaunes »…Oups…

C’est l’apparition du COVID-19 et le long épisode de la crise sanitaire qui va couper le souffle à l’ensemble des mouvements sociaux avant de se réanimer avec la relative « reprise à la normale » de cette année 2021 jusqu’au dernier et actuel épisode de blocage des dépôts et raffineries par des employés en quête d’une augmentation de salaire conséquente au vu des très larges bénéfices engrangées par les grands Groupes (dont bien sûr, Total Energies) avec comme toile de fond un climat social tendu, lié à l’inflation (même si elle moindre que chez nos voisins), à la guerre en Ukraine, l’explosion des coûts énergétiques et ses conséquences sur notre vie quotidienne…

Depuis le début octobre, on a donc pu assister à un énième blocage, le deuxième du nom sous la présidence Macron, avec un bras de fer musclé entre les organisations syndicales et la direction de Total : les premières ayant retrouvé des couleurs revendicatives et la seconde redevenue plus intraitable que jamais, d’où cette pénible résonnance de langage de sourds qui mène le pays vers une implacable paralysie….

En effet, avec plus de la moitié des stations-services à sec en Ile de France et plus de 30 à 40 % dans les autres régions, la situation a très rapidement été critique, provoquant des «files d’attente » interminables, de jour comme de nuit, parfois des échauffourées, d’autres fois l’instauration de« petits trafics » , un prix au litre dépassant les 3 euros ou encore le réapprovisionnement quotidien non justifié de certains juste par crainte de manquer en cas de durcissement…

Le gouvernement craignant une situation d’enlisement a provoqué la réquisition de certains grévistes pour débloquer la situation, mesure majoritairement approuvée par des Français paradoxalement majoritairement solidaires avec le combat des grévistes… On a encore vu des syndicats s’insurger contre la tentation du pouvoir de remettre en cause le droit de grève mais voir des recours contre les réquisitions refoulés par les tribunaux administratifs, les jugeant tout à fait légaux dans le cadre de l’intérêt public…

Au niveau éclaircie, on a également constater quelques avancées significatives dans les « négociations » qui ont vu les syndicats majoritaires (CFDT et CFE-CGC) finissant pas signer un accord jugé satisfaisant tandis que la CGT (aidée par sa puissance fédération « Chimie » fraction a plus radicale du syndicat) s’est vigoureusement opposée à un quelconque paraphe, jugeant lesdites « avancées » salariales bien en deçà du cap fixé, reconduisant même « sine die » le mouvement de grève, taclant au passage son éternel rival (la CFDT) et son secrétaire général, taxé de « syndicaliste de salon »…

On le sait, la CGT, a contrario de sa rivale réformiste n’est pas une adepte du consensus, amenant toujours les négociations sur le terrain de l’affrontement tout en mettant en exergue la « grève préventive » comme arme dissuasive…

Le plus vieux syndicat français, jugé responsable via le gouvernement et une majorité des Français comme l’acteur majeur du blocage opéré par une infime minorité d’individus , se défend du procès qu’on lui fait, arguant du fait que le combat qu’il mène de façon âpre finit toujours par payer (comprenez, par faire plier même les plus récalcitrants) et de faire véritablement progresser le dialogue social…

En outre, Philippe Martinez entend bien réussir son ultime combat en tant que secrétaire général avant de céder la place lors du prochain congrès de la CGT qui se tiendra au printemps 2023 et qui devrait désigner son successeur, en l’occurrence une femme, Marie Buisson, enseignante de formation et dont certains cadres de l’Organisation, craignent de voir poindre au cours de ce nouveau mandat une façon plus consensuelle de diriger les négociations. A voir…

Au micro de la Matinale de France-Inter, Philippe Martinez a mis dos à dos ses interlocuteurs : accusant le gouvernement d’avoir mal anticipé le risque de pénurie et de procéder à une réalimentation aléatoire des stations-service et le patronat de rester sur une logique de « pourrissement du conflit » afin d’en sortir à moindre frais…

En définitive, l’ actuel leader syndical espère bien voir la poursuite du conflit pour ne pas dire sa généralisation à la plupart des secteurs d’activités du Public (surtout), en témoignent le soutien de ses « bastions » de la SNCF et de la RATP, prompts à participer aux différentes journées de « mobilisation » sociale qui vont déferler sur l’ensemble du pays au cours des semaines qui vont suivre…. Une sorte de « convergence des luttes » chère à la Gauche Radicale qui a remplacé au fil du temps le Parti Communiste dont le compagnonnage avec le syndicat centenaire fut très longtemps indissociable…

Cet Octobre 2022 n’est donc pas uniquement « Rose » mais parfois « morose » pour certains des naufragés de la « pompe », qu’ils soient transporteurs, artisans ou simples citoyens dont le sort est lié au remplissage de leur réservoir pour aller travailler ou se déplacer, en attendant avec résignation une sortie de crise prochaine et pointant à l’horizon un prochain blocage lié à une nouvelle réforme…forcément inacceptable au pays d’Astérix et de ses irrésistibles gaulois moustachus….

QUOI DE NEUF ?

 RIEN DE SPECIAL JUSTE UNE PANNE MONDIALE…

 

Editorial du 26 octobre

 

Ce mardi 25 octobre aura été marqué par un évènement d’ampleur mondiale : en effet, à partir de 8h50 et pendant près de deux heures, de nombreux usagers en France comme dans le reste du monde se sont trouvés subitement orphelins de leur messagerie instantanée ne pouvant ni envoyer ni recevoir des messages…

Pendant cette longue parenthèse (selon nos nouveaux critères de la gestion du temps), ils ont pu se replier sur d’autres supports plus traditionnels, tels le SMS voire le téléphone fixe…Ouf, les plus addicts ont ainsi pu éviter l’émergence d’une crise de panique !

« Allo, quoi de neuf ? tu as un problème, pourquoi m’appelles-tu de ton fixe ? » « Oh, rien de spécial, juste une panne mondiale sur…WhatsApp».

Ah, oui WhatsApp (Messenger), c’est cette fameuse application mobile multiplateforme qui permet d’utiliser un système de messagerie instantanée via les réseaux de téléphonie mobile mais également par Internet.  Damned ! Bigre !

Elle fut créee en 2009 , fruit de l’imagination de deux anciens employés de Yahoo, Jan Koum, né en Ukraine (période URSS)  mais parti à la conquête de l’Ouest en émigrant aux USA dès l’âge de 16 ans et Brian Acton, lui pur Yankee né dans le Michigan mais expatrié depuis dans la Silicon Valley et se transformant pour eux en véritable « success story »…

Tout a commencé après que nos deux compères aient décidé de prendre une année sabbatique puis se sont vus recalés à l’embauche chez Facebook, ils décident alors de monter leur propre structure et de commercialiser leur application dont le but est de remplacer progressivement le fameux SMS…avec comme plus celui de pouvoir envoyer des images et des vidéos…

 Ils vont l’appeler WhatsApp : sorte de jeu de mots qui peut rimer avec « What’s up » employé par les anglophones pour demander des nouvelles de quelqu’un…

Le succès est vite au rendez-vous, atteignant presque le milliard d’usagers lors du rachat par…Facebook (futur Meta) pour la modique somme de 22 milliards de dollars (dont 17 en actions) : beau coup financier pour une société qui était alors plus proche de la PME (avec seulement 32 salariés) que d’une multinationale…et qui va voir en outre doubler le nombre de ses utilisateurs pour atteindre les deux milliards aujourd’hui…

Une application également très utilisée dans toutes les couches de la société, du simple particulier, aux associations, aux mairies, aux entreprises, sorte de « lieu d’échanges et de convivialité » devenu incontournable entre les individus d’une même structure, d’un même club ou service, etc…

Cela n’empêche d’apporter toutefois quelques bémols quant à la fiabilité de l’application : certains utilisateurs critiquent une sécurité informatique plutôt incertaine, notamment en matière de confidentialité des informations personnelles diffusées ou encore sa propension à diffuser un nombre conséquent de fake news dans certaines parties du globe…

En outre, avec le risque à l’instar de certains Etats tels celui d’Israël qui compte le plus d’addicts à WhatsApp, utilisant l’application comme courroie de transmission au sein de la quasi-totalité de ses organismes officiels et contraint  de se retrouver «totalement paralysé» en cas de panne, comme ce fut le cas pendant ces deux heures jugées interminables, annonçant au passage cette avarie au reste du monde, telle une bouteille que l’on jette à la mer….

Ce n’est pourtant pas la première panne géante rencontrée par WhatsApp : déjà en 2019, un phénomène similaire s’était produit, provoquant le même type d’inquiétude mais fut finalement assez vite rétabli.

Aujourd’hui comme hier, l’origine de ce « méga-bug » n’a pas vraiment été détecté alors que certains avancent un problème d’ordre technique qui serait lié au changement de configuration défectueux de ses serveurs mais tout cela doit rester au rayon des hypothèses . D’ailleurs, Meta ne l’a pas confirmé tout en s’excusant au passage pour ce « long désagrément » subi par les utilisateurs mais que dorénavant, tout était rentré dans l’ordre.

Certains observateurs appuyés par les thèses de certains analystes avancent une « cyber attaque » provoqué par la Russie, sous-entendu par Vladimir Poutine, taclant au passage l’insolent Ukrainien Krom co-fondateur de l’application mais tout cela reste une fois de plus à  l’état de supposition, sans qu’un quelconque indice ne puisse le confirmer….

Cette « parenthèse » qui a pu sembler enchantée pour ceux qui ont une aversion pour une application qui a rapidement conquis, jusqu’à se rendre indispensable chez une grande partie de la population ayant vécu auparavant sans internet ni smartphone et sans vraiment en souffrir….

Autre temps, autres mœurs, pourra-t-on dire. Au fait, comment ça va à présent , What’s up ? , We are happy to connect you, comme on pourrait dire dans un bon anglais d’aéroport….